Théâtre
contemporain

EXEMPLES D'ACTIONS "THÉÂTRE CONTEMPORAIN" EN DIRECTION DES ÉLÈVES

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I - Journée du mercredi 7 janvier 2004 au Théâtre de la Minoterie de 8h30 à13h.
Ateliers-rencontre avec des textes contemporains
80 lycéens (essentiellement) et collégiens ont découvert les premières pages du texte d’un auteur qu’ils ont choisi parmi une centaine sélectionnée par un travail en amont avec la bibliothèque de la Minoterie et mis à leur disposition.

Chacun en a choisi un :
Catherine Anne (5 choix), Xavier Durringer (4 choix), Michel Azama (3 choix), Charlie Kassab (3 choix), Guy Robert (3 choix), Joël Jouanneau (3 choix), Jean Michel Ribes et Roland Topor (3 choix), Jean-Yves Picq (3 choix), Denise Bonal (3 choix), Ahmed Kalouaz (3 choix), Noël Renaude ( 2 choix), Serge Valetti (2 choix), Emmanuel Douley, Fabrice Melquiot, Philippe Dorin, Monique Enckell, Philippe Minyana, Wajdi Mouawad, Claudine Galéa,, Wolinski, Willem, Suzanne Joubert, Edward Bond.

Puis par groupe de 4 après lectures et échanges ils n’en ont conservé qu’un seul pour le mettre en espace ou en voix. Ont été élus par les groupes pour différentes raisons() : Philippe Dorin “Un œil jeté par la fenêtre” - Catherine Anne : “Surprise” (facile 4 personnages), “Le temps turbulent”, “Combien de nuits faudra-t-il macher dans la nuit”, “Le bonheur du vent” - Claudine Galéa : “Les chants du silence rouge”(joli) - Suzanne Joubert : “Le funiculaire” (original, pas de ponctuation, histoire de filles) - Denise Bonal : “Turbulences et petits détails”, “Monuments” - Serge Valetti : “Monsieur Armand dit Garrincho” - Xavier Durringer : “Histoire d’hommes” (écriture franche, ce que ça raconte) - Jean-Michel Ribes : “Batailles”, “Palace” “La cuisse du steward” (un mot : je scrute l’histoire) - Fabrice Melquiot : “Les petits mélancoliques” (air rigoureux, rigolo, un monde à part) - Michel Azama : “Croisades”.

Ces travaux ont été ensuite présentés par les élèves après avoir donné le pourquoi des choix de textes et les difficultés rencontrées.
Beaucoup de plaisir et d’énergie à découvrir et partager ensemble.

- Discussion et découverte des contraintes et caractéristiques des dramaturgies contemporaines
- Débat et échanges sur les manières de traiter ces textes contemporains : les différentes attentes des auteurs, leur rapport au texte joué (Suzanne Joubert,Guy Robert,Charlie Kassab) et l’expérience des metteurs en scène (Pierrette Monticelli, Haim Menahem et des acteurs (François Champeau, Hervé Pézière, Agnès Audiffren) sont partagés avec les questions des élèves nées de cette brêve tentative passionnante où les élèves étaient maîtres d’oeuvre.

Exemple de projets "Théâtre contemporain" en plusieurs étapes :

Formation-action en partenariat GRETE/Rectorat/structures culturelles/établissements scolaires.

Sensibilisation dans les établissements au Théâtre contemporain par des actions, dans le cadre de la semaine mondiale des écritures vivantes (Auteurs de l’ombre).
Les établissements sont invités à inventer des formes de rencontre avec les textes contemporains : présentation des ateliers théâtre dans l’établissement ou même seulement présence d’une tente igloo au CDI ou ailleurs avec livres de théâtre d’auteurs vivants, et lecture par des élèves ou enregistrements.Déjà un projet théâtral et pédagogique: « De l'écriture à la représentation théâtrale » sur le théâtre contemporain en partenariat avec le Théâtre de la Minoterie avait eu lieu à Marseille.
Dans un premier temps le Théâtre de La Minoterie passe commande à huit auteurs (François CERVANTES, Hubert COLAS, Claudine GALEA, Paul FRUCTUS, Brigitte ATHEA, Michel BELIER, Philippe MINYANA, Jean-Yves PICQ) d'un texte court, environ une 1/2h, pour 10 à15 personnages.Ces textes doivent s'appuyer sur des thèmes intéressant à la fois des adolescents et des adultes. Ils seront travaillés par des élèves avec leurs professeurs et leur intervenant dans le cadre de leur option ou de leur atelier théâtre. En parallèle la totalité des textes sera travaillée et jouée par une dizaine de comédiens professionnels.
Ce travail se déroule en trois temps:
- 1er temps :
un stage conjoint a été réalisé du 25 au 28 mars 1997. Il a réuni 20 personnes (enseignants et comédiens) qui se sont engagées dans l'ensemble du projet.
- 2° temps :
" huit auteurs, huit établissements".
• Novembre 97 : livraison des textes par les huit auteurs.
• 5/6 Décembre 97 : 2 journées de stage permettront la découverte des textes et des démarches d'auteurs entre les professeurs, les comédiens et les auteurs, et les élèves engagés dans le projet.
La répartition des textes dans les différents établissements intéréssés (Lycée d'Altitude - Briançon, Lycée L'Emperi - Salon, Lycées Victor Hugo - Montgrand - Marseilleveyre - Artaud - Diderot - Lep Le Chatelier à Marseille, Lep Camille Julian) se fait en présence des auteurs qui s'engagent à rencontrer une ou deux fois dans l'année le groupe d'élèves qui travaillent leur texte. Tous les textes doivent être joués.
• 18 Décembre 97: mise en place des travaux, rencontres et organisation autour des projets de réalisation
- 3° temps:
• Avril/ Mai 98 : présentation des travaux d'élèves autour de chaque auteur et du spectacle réalisé par les comédiens professionnels à partir de la totalité des textes et débats vifs sur les thèmes des textes que certains élèves qualifient de "pessimistes".

Journée Pass’arts 5 mars à Marseille au Gyptis
Autour de Ceux qui partent à l’aventure de Noëlle Renaude
mis en scène par Renaud Marie Leblanc, CIE Didascalies and Co
• Planning de la journée
- 13h30 Moment d’échange collectif et présentation du projet
- 14h00 Début des trois ateliers (ici séparés et de 3heures chacun)
- 17h00 Réunion des participants et bilan
- 17h30 Rencontre avec Noëlle Renaude :dramaturgie à partir des fragments travaillés
- pause pique nique
- 19h15 Spectacle suivi d’un débat avec Noëlle Renaude et l’équipe artistique CIE Didascalies and Co
• Descriptif des ateliers
Atelier 1 « mots et partition »
Mené par Renaud Marie Leblanc, cet atelier tendra à aborder l’écriture comme une partition exacte à restituer. Le premier travail de l’acteur demandé ici, est celui d’un déchiffrage actif et précis. Dans le travail de la compagnie (et particulièrement chez Noëlle Renaude), les mots sont les premiers « actants » du théâtre : ils déterminent et produisent un espace sonore qui occupe déjà à lui seul l’espace tridimensionnel du plateau.
Atelier 2 « l’acteur inventif »
Les comédiens sensibiliseront les élèves à la capacité d’invention que doit posséder un acteur au regard de la découverte d’une écriture nouvelle. Cette « état d’esprit » est le premier moteur, la « sève » qui donne corps à l’écriture et l’incarne littéralement sur le plateau.
Atelier 3 « textes et spatialisation »
Ici, il sera abordé la problématique de l’espace dans l’écriture de Noëlle Renaude : où sommes-nous ? Où se joue le théâtre ? Y a-t-il une situation ? Qu’est devenu la notion de personnage ? Y a-t’il une similitude entre la page écrite et la plateau comme espace vierge ?

SAMEDI 14 FEVRIER 2009
organisée par le GRETE et le Théâtre de La MINOTERIE
- Faire découvrir les textes et l’écriture d’un auteur Daniel Danis.
- Échanges avec l’auteur - metteur en scène de « Kiwi ».
- Préparer les élèves au spectacle Kiwi.
Déroulement de la journée:
- 14h. - Accueil des participants
- Distribution des textes de Daniel Danis
- Découverte, choix des textes et lecture
- Composition des ateliers
- 15-15h30
- Dialogue sur SKYPE avec Daniel Danis
15h30-18 h30 .
- Quatre ateliers dans quatre lieux différents sur des extraits de KIWI avec l’équipe de la Minoterie (avec une pause de 17h à 17h 30). Chaque groupe d’élèves est divisé en 4 pour participer à l’ensemble des ateliers et se mêler ainsi à l’ensemble des groupes.

- 1 « Le déplacement de l'adresse dans Kiwi ». - Agnès Audiffren
En effet, chaque personnage s'adresse alternativement au public (en priorité) et aux autres personnages.
Nous aborderons ensemble les différentes possibilités de jeu que ces adresses permettent et réclament.
- 2 « Le jeu au sens premier du terme » - Tamara Nicot
On travaillera sur la première scène de la pièce Kiwi, de Daniel Danis et on s'attachera à y trouver le jeu, au sens premier du terme, le rythme et le langage enfantin.
Qu’est-ce qui fait que c’est une écriture de l’enfance et comment la mettre en jeu et en espace ?
Un travail d’abord, par la lecture collective, d’exploration et de repérage des lieux, des personnages, des objets, des rythmes, du souffle, de la circulation, des actions et de la narration. Puis une mise en jeu, des propositions de dispositifs et une recherche ensemble sur le plateau à l’aide de dessins à la craie au sol, de plots de circulation, d’objets de bric et de broc, et bien sûr des corps et des voix des participant-e-s.
Comment se promener, s’arrêter, regarder, courir dans cette écriture comme dans un jeu à construire ensemble. Parcourir, faire le parcours des personnages et traverser les questions importantes. Faire le trajet, un
trajet possible, une traversée de cette première scène dans un foisonnement qui peut précéder le travail d’épure. Comment se plonger dans la nourriture du texte, comment se nourrir en traversant.
3 – « L’écriture de Daniel Danis et le jeu qui en découle » - Pierrette Monticelli / Sonia Charikhi
Cet atelier aura pour but de sensibiliser les élèves à l'écriture de "Daniel Danis" et au jeu théâtral qui en découle.
Nous travaillerons sur la Scène Deux, qui met en évidence différentes formes d'écriture, lesquelles permettent diverses entrées de jeu :
- Narration,
- Adresse directe,
- Dialogue.
4 – « Ki quoi ? Ki Wi ? – François Champeau
A partir de fragments textuels et d’éléments significatifs du récit initial, il s’agira pour le groupe de retrouver ou d’imaginer collectivement l’histoire de KIWI.
Les stagiaires pouront confronter leur création au texte de Daniel Danis lors de la représentation qui clôturera la journée.
Cet atelier est ouvert à des participants n’ayant pas lu ou vu la pièce au préalable.
- 20h spectacle "KIWI" de Daniel Danis.